A multi-country study of monkeypox being launched – first cases enrolled in Geneva

Jul 11, 2022

Researchers have launched a new study to improve our understanding of monkeypox disease. The first patients have now been recruited at  Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG) in Switzerland.

Monkeypox is a relatively rare disease. In most patients it causes a painful rash, and other symptoms in some. Rarely, it can cause complications that can be fatal. Since its discovery in the late 1950’s, outbreaks have been occurring in communities in Central and West Africa, but there is now more spread in the European region.

This new study builds upon work already underway in the Central African Republic to better characterise the disease in countries where recent spread has been reported. Patients in ten participating countries – United Kingdom, Switzerland, Belgium, France, Ireland, Italy, Netherlands, Norway, Portugal and Spain – will provide information to the study team on their symptoms and responses to treatments, and will be monitored for the speed of their recovery and any complications. Patients can be enrolled whether they are cared for in hospital or at home, and whether or not they receive treatments (such as the antiviral tecovirimat) to treat monkeypox. There is hope to add further countries to the study, and the study materials have been made freely available to any institution in any country who wishes to take part.

Professor Piero Olliaro of the University of Oxford and Chief Investigator for the trial said “I am delighted that in the space of just a few weeks a study has been launched in Europe, overcoming regulatory and operational challenges through cooperation between researchers. However, this should not make us forget the investments to be made in African countries where this hitherto largely neglected disease is endemic.

Professor Alexandra Calmy at HUG added “thanks to this unprecedented international collaboration, we will contribute to a better understanding, and therefore to adjusting our response against this disease, that is posing a significant challenge because of its rapid geographic expansion”.

Professor Xavier Lescure from the Infectious diseases department at Bichat hospital – Assistance Publique – Hôpitaux de Paris and Université Paris cité, and investigator for France with ANRS-Emerging Infectious Diseases stated “there is an urgent need for us to better understand this neglected disease – so that we can offer patients and their doctors and families certainty about their illness, and better understand which treatments might offer the best chance of early recovery. This study is an important example of how collaborative science can help us reach these answers, and we are grateful to the patients and families of those who will be taking part.”

The study has been approved in the UK, France, and Switzerland as an observational study, and is undergoing regulatory review by participating EU Member States as a clinical trial at low-intervention, coordinated centrally by the EMA.  Collaboration occurs through the EU-Response network in the European Union [Horizon 2020 grant 101015736] and under the Ecraid (European Clinical Research Alliance on Infectious diseases) [Horizon 2020 grant 965313] umbrella. The University of Oxford is the overall coordinating centre and UK sponsor, with ANRS | Emerging infectious diseases and HUG (Hôpitaux Universitaires de Genève) as coordinating centres for EU/EEA and Switzerland, respectively. The study is partly supported by the UK Foreign, Commonwealth and Development Office and Wellcome [215091/Z/18/Z], the Bill & Melinda Gates Foundation [OPP1209135].

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Lancement d’une étude scientifique internationale sur la variole du singe – des premiers cas recrutés à Genève

Des chercheurs ont lancé une nouvelle étude pour améliorer la compréhension de la maladie de la variole du singe. Les premiers patients ont déjà été recrutés aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) en Suisse.

La variole du singe est une maladie relativement rare. Chez la plupart des patients, elle provoque une éruption cutanée douloureuse mais peut provoquer d’autres symptômes chez certains. Elle entraine rarement des complications mortelles. Depuis la découverte de la maladie à la fin des années 1950, des épidémies se déclaraient dans des communautés d’Afrique centrale et occidentale, mais la maladie se propage désormais à la région européenne.

Cette nouvelle étude s’appuie sur des travaux en cours en République centrafricaine visant à mieux caractériser la maladie dans les pays où une propagation récente a été signalée. Les patients des dix pays participants – Royaume-Uni, Suisse, Belgique, France, Irlande, Italie, Pays-Bas, Norvège, Portugal et Espagne – fourniront des informations à l’équipe de l’étude sur leurs symptômes et leurs réponses aux traitements. Les patients seront aussi suivis pour observer la vitesse de leur guérison ou toute complication. Les patients pourront être recrutés dans l’étude qu’ils reçoivent des soins à l’hôpital ou à domicile, et qu’ils reçoivent ou non un traitement pour traiter la maladie (tel que l’antiviral tecovirimat). Il est espéré d’étendre l’étude à d’autres pays, la documentation de l’étude a ainsi été mise à la libre disposition de toute institution ou tout pays qui souhaiterait y participer.

Le professeur Piero Olliaro de l’Université d’Oxford et chercheur en chef de l’essai a déclaré : « Je suis ravi qu’en l’espace de quelques semaines seulement, une étude ait été lancée en Europe. Grâce à la coopération entre chercheurs nous avons surmonté les défis réglementaires et opérationnels. Cela ne doit cependant pas nous faire oublier les investissements à mettre en place dans les pays africains où cette maladie est endémique et a été jusqu’à aujourd’hui largement négligée.

La professeure Alexandra Calmy, responsable de l’Unité VIH/sida au sein du service des maladies infectieuses aux Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG), a ajouté « grâce à cette collaboration internationale sans précédent, nous contribuerons à une meilleure compréhension, et donc à l’ajustement de notre réponse dans la lutte contre cette maladie, qui pose un défi important en raison de son expansion géographique rapide».

Le professeur Xavier Lescure, du service des maladies infectieuses de l’Hôpital Bichat – Assistance Publique – Hôpitaux de Paris et Université Paris Cité, coordonne l’étude dans les pays européens participants avec le support de l’ANRS | Maladies infectieuses émergentes et a déclaré “Il est urgent que nous comprenions mieux cette maladie négligée – afin de pouvoir offrir aux patients, à leurs médecins et à leurs familles des certitudes sur la maladie, et de mieux comprendre quels traitements pourraient offrir les meilleures chances de guérison précoce. Cette étude est un exemple important de la manière dont la science collaborative peut nous aider à obtenir ces réponses, et nous remercions les patients et leur famille qui y participeront ».

L’étude a été approuvée au Royaume-Uni, en France et en Suisse en tant qu’étude observationnelle et fait l’objet d’un examen réglementaire par les États membres participants de l’UE en tant qu’essai clinique à faible intervention, coordonné de manière centralisée par l’EMA. La collaboration se fait par le biais du réseau EU-Response dans l’Union européenne [subvention Horizon 2020 101015736] et sous l’égide de l’Ecraid (Alliance européenne de recherche clinique sur les maladies infectieuses) [subvention Horizon 2020 965313]. L’Université d’Oxford est le centre de coordination général et le sponsor britannique, et est accompagné de l’ANRS | Maladies infectieuses émergentes et des Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG) en tant que centres de coordination pour respectivement l’UE/EEE et la Suisse. L’étude est en partie soutenue par le UK Foreign, Commonwealth and Development Office et Wellcome [215091/Z/18/Z] et la Fondation Bill & Melinda Gates [OPP1209135].

Contactez research@isaric.org pour plus d’informations.

 

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